Le réveil de Chtulu à R'lyeh (2024) Printmaking by Lionel Morateur

Lionel Morateur développe une œuvre résolument baroque relevant de l'art digital. Il revisite les grands thèmes entre mythes et paraboles. Mettant en scène un univers sur le fil du rasoir, ou démesure et outrance laissent la place à de multiples niveaux de lecture.

Edition originale limitée à 30 exemplaires numérotés et signés. Estampe numérique sur Arches 640g - grain satiné, format 56x76, blanc tournant, papier bord frangé . Marge blanche tournante de 4cm . Neuf / jamais encadré

L' Arches 640 est un papier 100% coton sans acide. Sa fabrication à l'ancienne lui donne un grain naturel proche du papier fait main. Sa teinture naturelle et sa protection anti-moisissure lui assurent une excellente conservation dans le temps. Son aspect avec sa texture unique et ses bords frangés donnent un rendu incomparable. Sa main incroyable (640g/m²), permet un affichage direct sans contre-collage

Dans cette œuvre Lionel Morateur plonge le spectateur dans l'énigmatique et effrayant univers de Cthulhu, inspiré des écrits de l'auteur légendaire H.P. Lovecraft. L'image, pleine de détails minutieux et de contrastes saisissants, retrace le retour terrifiant de la créature mythique, le grand ancien Cthulhu, émergeant des profondeurs de son sommeil sous-marin à R'lyeh.

Au premier regard, cet être cosmique, à l'apparence de pieuvre avec ses tentacules sinueux et son regard perçant, impose une aura de puissance et de menace. Chaque tentacule est rendu avec une précision impressionnante, capturant la fluidité et la force inexorables de cette entité colossale. Les yeux flamboyants de Cthulhu, sources d'une intelligence antique et insondable, semblent fixer le spectateur, éveillant en lui un mélange paradoxal d'émerveillement et de crainte.

Le décor, quant à lui, renforce l'atmosphère d'étrangeté et d'horreur cosmique. Les ruines cyclopéennes de la cité de R'lyeh s'élèvent derrière la créature, leurs formes sinistres et leurs architectures improbables témoignant d'une civilisation au-delà des temps humains. L'utilisation habile des ombres et des lumières accentue l'impression de mystère et de malaise, suggérant des secrets anciens enfouis sous les vagues.

Les couleurs choisies – une palette de verts profonds, de bleus ténébreux, et de gris menaçants – évoquent le monde sous-marin et renforcent le caractère insondable de l'océan, tout en rappelant les rêves hallucinés et les cauchemars lovecraftiens.

Cette composition visuelle ne se contente pas de représenter une scène mythique; elle suscite une réflexion sur notre insignifiance face à l'immensité et à l'inconnu de l'univers. L'œuvre invite à se perdre dans la contemplation des mystères profonds de la réalité, à questionner l'équipe fragile des certitudes humaines face à des entités qui échappent à toute compréhension rationnelle.

Ainsi, "Le réveil de Cthulhu à R'lyeh" transcende le simple domaine de l'horreur pour devenir une méditation sur la nature même de l'existence et de l'imagination. C'est une invitation à sonder les ténèbres intérieures et extérieures, un hommage à l'inconnu éternel qui hante les confins de l'esprit humain.

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